Communication de la CFDT aux salariés de l’ADSEA
Comme vous le savez, le CSE a été réuni ce jeudi 14 mai 2020 à 10h00 en urgence.
Cette réunion s’est tenue en visioconférence.
Deux annonces ont été faites :
– Le nouveau Directeur Général, Monsieur Richard PAUL, a informé le Conseil d’Administration de sa démission.
– Les membres du Bureau de l’Association ont démissionné de leurs fonctions, de même qu’une partie du Conseil d’Administration.
Ces deux annonces constituent, quoi qu’on en pense, un véritable électrochoc pour notre Association.
Le Conseil d’Administration (du moins ce qu’il en reste) devra se réunir sous 15 jours afin d’élire un nouveau Bureau et dès lors, deux perspectives sont envisageables :
– La Gouvernance associative est rétablie
– L’Association est mise sous administration provisoire avec possibilité de dissolution…
Ces annonces suscitent d’ores et déjà des commentaires parfois acerbes, tantôt à l’encontre des administrateurs, tantôt à l’encontre de certains représentants du Personnel du Pôle Enfance et Famille.
Les motifs qui ont conduit à ces décisions successives interpellent la CFDT par leur gravité. Les accusations sont sans appel : « gens qui sont dans la destruction, sans éthique, sans analyse de leur pratique, qui utilisent les enfants pour assouvir leurs buts personnels », « salariés protégés, cadres ou non cadres, qui utilisent leur statut à des fins destructrices » …
S’agissant d’une institution en charge d’enfants confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance, nous ne pouvons que nous émouvoir de la situation décrite et demandons ce jour qu’une enquête des autorités de tutelle soit diligentée de toute urgence.
Nul doute par ailleurs que certains articles parus dans la Presse ces dernières semaines dans le cadre de la pandémie COVID 19 n’ont pas contribué à renforcer la crédibilité des Administrateurs vis-à-vis des autorités de tutelle… Il ne faut pas s’étonner dès lors que ceux-ci ne se sentent plus légitimes…
Ce type de communication qui créée le buzz médiatique donne en outre une image négative de la structure dont les premiers à souffrir sont les salariés eux-mêmes. Et ce ne sont pas les salariés des autres structures qui sont venus aider sur le FEP durant la crise et qui sont repartis totalement désabusés par le climat régnant dans l’établissement qui diront le contraire…
Quels que soient les interlocuteurs qui seront en place demain, chacun aura en main une parcelle de pouvoir sur l’avenir de la structure. Seules des exigences fortes par rapport aux pratiques et aux postures professionnelles permettront de relever le défi, dans l’intérêt des usagers.
La CFDT ne se dérobera pas à ses responsabilités et prendra toute sa place.
15 mai 2020
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